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E-Press du 2 septembre 2021

Joe Biden avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le 1er septembre 2021 à la Maison-Blanche. ©CNP

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Les USA ont promis 60 millions de dollars d’aide militaire à l’Ukraine lors d’une rencontre du président américain avec l’Ukrainien Zelensky.  

 

Au sommaire :

1- L’Iran dévoile un radar tridimensionnel à longue portée

L’Iran vient de dévoiler un radar tridimensionnel à longue portée spécialement conçu pour détecter des cibles aériennes furtives. Le 1er septembre, la Force de défense aérienne de la République islamique d’Iran (IRIADF) a dévoilé un système radar 3D avancé ainsi qu’un système de commandement et de contrôle.

Les deux nouveaux systèmes ont été dévoilés au grand public lors d’une cérémonie célébrant l’anniversaire de la fondation de l’IRIDF. Le commandant de la force, le général de brigade Alireza Sabahi-Fard, y était présent.

Le tout nouveau radar 3D iranien, baptisé « Alborz », a une capacité de détection maximale de 450 kilomètres. Il est conçu pour détecter et suivre les cibles aériennes furtives à longue portée et les cibles volantes à basse altitude. Le radar à commande phasé est conçu pour pouvoir suivre jusqu’à 300 cibles à la fois. L’IRIADF a également dévoilé le système de commandement et de contrôle « Borhan », conçu pour recevoir et traiter des données sur des objets volants provenant de sources multiples.

Le système analyse et traite ces données de base avant de les transmettre aux plus hauts responsables de l’armée, qui peuvent alors prendre leurs décisions avec la plus grande précision possible. Le système peut recevoir des données de capteurs radar et électro-optiques et aider à prendre des mesures contre des cibles aéroportées se déplaçant à courte distance et à basse altitude.

Après l’effondrement de l’accord sur le nucléaire en 2018, l’Iran s’est résolument décidé à renforcer ses capacités militaires nationales. 

Source : South Front

2- Tadjikistan : Infiltration US

Les États-Unis prévoient de construire de nouvelles installations frontalières le long des frontières afghanes au nom du Tadjikistan.

Les États-Unis prévoient de construire ces nouvelles installations à la frontière entre le Tadjikistan et l’Afghanistan, ainsi qu’à la frontière du Tadjikistan avec l’Ouzbékistan. Les USA se préparent, pour ainsi dire, à construire des installations frontalières à la frontière entre le Tadjikistan et l’Afghanistan, a rapporté l’agence de presse Mehrnews, via Sputnik.

L’ambassade des États-Unis à Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, a déclaré dans un communiqué que de nouvelles installations frontalières seront érigées le long de la frontière entre le Tadjikistan et l’Afghanistan ainsi qu’avec d’autres pays, dont l’Ouzbékistan. L’objectif affiché est de rendre le service frontalier tadjik capable de déployer des troupes dans les zones frontalières en cas d’éventuels conflits avec les talibans. Les nouvelles installations frontalières sont censées remplacer le bataillon Shahritos.

À cet égard, l’ambassadeur des États-Unis au Tadjikistan, John Mark Pomersheim, a déclaré que les deux pays travaillaient en étroite collaboration sur les questions de sécurité et que le projet de sécurité frontalière n’est qu’un autre exemple de l’engagement conjoint des États-Unis envers la sécurité et la souveraineté du Tadjikistan et de l’Asie centrale.

Le projet en cours à la frontière tadjike comprendra la reconstruction de 12 postes de contrôle frontaliers, de neuf postes de contrôle et de trois centres de formation pour les gardes-frontières.

Sources : Mehr News et Sputnik

3- Marseille a crié : « Macron démission ! » 

« Macron démission ! », ont crié les manifestants marseillais rassemblés devant la mairie de la deuxième ville de France alors qu’Emmanuel Macron entamait sa visite de trois jours dans la ville portuaire dans le sud ce 1er septembre.

À son arrivée à la mairie de Marseille, le chef de l’État a été accueilli copieusement à coups de sifflets, de bottes et de slogans hostiles de manifestants en colère, malgré le lourd dispositif de sécurité mis en place. Et cela en dépit du fait que cette visite s’est déroulée dans un climat sécuritaire local particulièrement dégradé, mais comment ?

Éléments de réponse de RT France : « Reçu par le maire de la ville, Benoît Payan, le président a été accueilli à coups de sifflets et de huées. Captées par un journaliste de RMC, d’autres images permettent d’entendre le mécontentement adressé par des citoyens tenus à distance de la mairie. » Même la BFM TV n’y est pas allée par quatre chemins en rediffusant ces images qui ont de quoi déranger Macron et sa suite.

En regardant Monsieur le Président, on a l’impression qu’il avait participé les yeux bandés dans l’émission télévisée « Rendez-vous en Terre inconnue ». Il marche comme quelqu’un qui vient de se retrouver soudainement en plein milieu d’un champ de bataille entouré de barbelés. Des politiciens ont dénoncé un coup de communication.

Mais en fin de compte, le devoir l’emporte : à l’approche de l’élection présidentielle de 2022, les campagnes électorales d’Emmanuel Macron, grâce à l’argent public, vont se multipliant. Mais il n’échappe à personne que désormais non seulement ces discours pleins de promesses électorales ont perdu leur effet fédérateur, mais que ces discours banals et dépourvus de sens sont susceptibles d’avoir plutôt un effet subversif et confié à ceux ou celles dont les oreilles ne sont pas encore bouchées par le vacarme de la machine de propagande. Et cela est d’autant plus vrai pour ceux et celles qui ont du sang chaud du sud dans les veines.

La preuve ? Ces images choquantes venant de Marseille et les commentaires féroces adressés à la machine de propagande au pouvoir.

Plusieurs figures de droite ont dénoncé le 1er septembre « l’insécurité » à Marseille, tandis que la gauche a demandé « plus de moyens » pour la cité phocéenne, où Emmanuel Macron doit annoncer un plan de remise à niveau de la deuxième ville de France.

RT France rapporte sans prendre position avant d’entrer dans le vif du sujet : « Le volet sécuritaire concentre notamment les inquiétudes : avec 156 points de deal recensés à Marseille en février par le quotidien local La Provence (sur les 220 que compte le département), soit “deux fois plus que des bureaux de poste”, Marseille est gangrenée par le trafic de drogue qui génère des sommes considérables : jusqu’à 80 000 euros par jour dans la cité des Oliviers. Le 18 août, un tireur arrosait de balles de Kalachnikov un point de deal, abattant un adolescent de 14 ans. Depuis, trois personnes ont été tuées, portant à 15 le nombre des victimes des règlements de compte depuis le début de l’année, dont 12 au cœur de l’été. »

Bref, une fois de plus, Macron, cherchant à se disculper, n’a rien trouvé de mieux que blâmer les toxicomanes à Marseille, abandonnés dès leur plus jeune âge à eux-mêmes.

Mais cela cache mal les militaires français impliqués dans le trafic d’armes et de drogue, cherchant souvent à donner aux dernières années de leur vie en retraite une meilleure couleur, un peu vive, à travers l’argent sale qu’ils tentaient de se procurer par cette voie sinistre, et ce, parce que tout simplement l’État profond français, toujours et très attentif aux bons conseils des USA, ne leur avait laissé aucun autre choix, et ils attendent aujourd’hui, en compensation, finir écrasés comme des robots irréparables dans un broyeur.

Le 17 janvier 2021, on lit cet article dans le journal du dimanche, titré « Les militaires, en activité ou à la retraite, sont au cœur du réseau démantelé par la police BRB ». Il a alimenté à la fois les Cités de Seine-Saint-Denis et les milieux d’extrême droite, écrit le site JDD avant de préciser : « L’affaire est suivie de près jusqu’au sommet de l’État. »

Le quotidien français ajoute : « Cette affaire est loin d’avoir livré tous ses secrets. Dix personnes, dont plusieurs militaires, ont été mises en examen pour trafic d’armes. Neuf ont été placées en détention provisoire samedi et vendredi. L’arsenal (près de 200 armes, plusieurs tonnes de munitions…) saisi par les policiers de la Brigade de Répression du Banditisme (BRB) est impressionnant. Une partie était destinée à des trafiquants de drogue de Seine-Saint-Denis, une autre à la mouvance de l’ultra droite comme en témoigne l’arrestation d’un fiché S. »

Néanmoins, des arrestations ont eu lieu au sein même du ministère : « Depuis juin, les effectifs de la BRB sont mobilisés sur ce dossier hors norme. Les policiers pensaient démanteler un simple réseau d’approvisionnement en armes au profit de dealers de cités du 93. Ils ont découvert une nébuleuse à forte connotation militaire et à dimension nationale. »

Selon le rapport du JDD, le coup de filet, révélé mardi par TF1, les a conduits à procéder à des interpellations au sein même du ministère de la Défense à Paris, sur la base aérienne d’Étain en Meuse, mais aussi à Sète, ville portuaire dans l’Hérault, chez un quadragénaire fiché S depuis une dizaine d’années pour ses liens avec l’ultra droite dans un village de Moselle. Ou encore au domicile d’un autre sympathisant d’extrême droite.

À elle seule, la saisie opérée chez ce quinquagénaire inconnu des services de police représente une trentaine de pistolets mitrailleurs, une cinquantaine d’armes d’épaules, autant d’armes de poing, plusieurs dizaines de grenades et quelque 500 kg de munitions.

Et « cet arsenal proviendrait en majorité d’achats d’armes démilitarisées auprès de collectionneurs que les protagonistes s’employaient à remilitariser avant de les revendre. Les tarifs ? Entre 1 000 et 1 500 euros pour un pistolet automatique et entre 2 et 4 000 euros pour une kalachnikov ».

Au fur et à mesure que le rapport avance, nous voyons l’implication des forces de Barkhane : « En attendant d’éventuels futurs développements, deux anciens militaires, dont un officier supérieur retraité de fraîche date, sont mis en cause ainsi que trois sous-officiers d’active. Sollicité par le JDD, le ministère des Armées n’a pas souhaité réagir. Selon nos informations, un onzième suspect se trouve actuellement au Mali où il participe à l’opération Barkhane… »

Les explications du JDD s’avèrent fort édifiantes : « Avec la montée des mouvements survivalistes, suprémacistes et complotistes, la porosité entre groupes d’extrême droite et milieux militaires inquiète les services de renseignement. »

« Ces derniers craignent particulièrement l’action d’un individu solitaire, à l’image du norvégien Anders Behring Breivik qui avait assassiné 77 personnes en 2011. Depuis 2017, cinq projets d’attaques, qualifiés de terroristes, liés à l’ultra droite ont été déjoués en France. À ce stade de l’enquête, le coup de filet de la BRB n’entre pas dans cette catégorie. »

Fermons les grosses parenthèses : « Le 31 août 2021, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le lancement d’une opération antidrogue au lendemain d’un reportage de Quotidien. Le reportage montrait des individus que Quotidien dépeignait comme des contrôleurs de points de deal de la cité des Flamants. »

Vous voyez Macron ? Les Français lui obéissent. Bah ici c’est pareil, les gens qui veulent rentrer dans le quartier ils nous obéissent », peut-on entendre de la bouche d’une des personnes interviewées.

Avec RT et JDD

4- USA : nouvel acte militaire anti-russe

Les USA ont promis 60 millions de dollars d’aide militaire à l’Ukraine lors d’une rencontre du président américain avec l’Ukrainien Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré mercredi le président Joe Biden dans son bureau ovale, où le dirigeant américain a condamné ce qu’il a appelé l’agression russe. L’administration Biden promet 60 millions de dollars d’aide militaire à l’Ukraine, citant l’augmentation de l’activité militaire russe le long de la frontière du pays.

S’exprimant mercredi dans le bureau ovale aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky, le président Joe Biden a déclaré que les États-Unis s’opposaient à « l’agression russe » et voulaient une Europe « entière, libre et pacifique », selon un rapport de la Maison-Blanche.

Les États-Unis restent attachés à la souveraineté de l’Ukraine, a déclaré Biden à Zelensky. Un haut responsable de l’administration américaine a déclaré aux journalistes que l’aide comprendra « des systèmes anti-blindage Javelin supplémentaires et d’autres capacités défensives létales et non létales ».

« Les lacunes importantes en matière de capacités de l’Ukraine doivent être comblées de toute urgence pour renforcer la dissuasion à la lumière de la menace russe actuelle », a déclaré l’administration Biden dans un avis au Congrès, selon l’Associated Press.

Au cours de l’administration Trump, les allégations selon lesquelles le président Donald Trump a retenu l’aide à l’Ukraine dans le cadre d’un plan visant à faire pression sur Kiev pour qu’il enquête sur Biden et son fils Hunter ont constitué la base de la première affaire de destitution contre lui.

Source : Market Watch

5- Méditerranée : des sous-marins russes disparaissent 

Les navires et les avions de l’OTAN qui suivaient de près les sous-marins russes les ont à nouveau perdus de vue.

L’armée de l’OTAN, qui a commencé à traquer trois sous-marins diesels-électriques russes en Méditerranée occidentale, n’a pas réussi à s’acquitter de sa tâche d’établir la position actuelle des sous-marins russes.

Selon des sources, qui sont d’ailleurs confirmées par l’activité accrue des avions de patrouille de l’OTAN, deux sous-marins russes du projet Varshavyanka ont de nouveau plongé de manière inattendue dans les profondeurs de la Méditerranée et les navires de l’OTAN ont perdu tout contact.

On sait que le suivi des sous-marins russes a été effectué non seulement par des avions de l’OTAN, mais également par des navires de guerre dotés d’équipements spéciaux. Cependant, même les bouées spéciales déployées dans toute la mer Méditerranée n’ont pas pu établir l’emplacement actuel des sous-marins russes - ceux-ci ont littéralement disparu de la surface, laissant simplement les traqueurs dans les airs.

Auparavant, on avait appris qu’au moins deux sous-marins russes se dirigeaient vers la mer Méditerranée orientale, et un autre se dirigeait vers le canal de Suez pour poursuivre sa mission dans l’océan Indien, à en juger par la situation. Actuelle cette fois, l’Alliance de l’Atlantique Nord a échappé à tout contrôle.

Source : Avia.pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV